Ca y est, le dernier mois de l’année se tient sur ce seul bout de papier de notre calendrier, prêt à être remplacé à cause de la nouvelle année qui s’approche à très grands pas. La troisième bougie de la couronne de l’Avent vient de s’allumer, il est difficile de réaliser que Noël sera dans à peine, quelques jours.
Ici à Berlin, on connaît déjà la prémices de l’hiver. Du moins, la fin de l’automne qui se traduit par des week-ends ensoleillés mais frisquets. Je ne fréquente plus tellement Berlin-Ouest, mais en m’y baladant en fin novembre, pour apprécier de délicieux gâteaux au Berliner Kaffeerösterei (Uhlandstrasse), au milieu des passants déjà pertubés par les achats de Noël, je découvre avec surprise l’Eglise de Souvenir, finalement rénové. Pour couronner le tout, des stands Weihnachtsmarkt poussaient déjà dans la zone du Gedächtniskirche sous un ciel bleu bien dégagé. On aurait vraiment du mal à croire que la semaine suivante nous ferait entrer dans le mois de décembre.
Les jours se raccourcissent à vue d’oeil. Les réveils matinaux deviennent un peu pénibles, lorsque tout est si sombre à nos fenêtres. Alors, on prend notre patience en main, dans le U-bahn, on arrive tôt au bureau encore vide. Pendant que l’ordinateur s’allume et qu’on ait enfin rempli sa tasse fumante et sentant le café au lait ou thé chaud, on profite, avec nostalgie, du lever de soleil face à la grande fenêtre de l’open space.
Décembre oblige, le premier marché de Noël que je visitai était celui situé à proximité de mon Kiez, sur la Gendarmenmarkt. L’entrée coûtant un euro, on se laisse facilement aborder par les marchands de chips aux pommes ou de marron chauds, tentant de nous vendre leurs produits, difficiles à résister. Nos peaux semblèrent déjà sèches et rigides, on comprit vite que la température en dessous de zéro degré devenait insupportable. On ne pouvait plus rester pendant plus d’une heure.
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C’est clair qu’on ne peut refuser un thé chaud dans sous une couette douillette avec une Forêt Noire faite maison. Malgré la chantilly déjà fluide sur le gâteau, on appréciera de voir l’amélioration de la petite sœur en pâtisserie. 🙂 (et c’était délicieux!)
En bonne Alsacienne que je suis, j’étais quelque peu interloquée, par l’absence des manalas à Berlin. Vous savez, ces petits pains au lait en forme de bonhomme qu’on offre aux enfants pour la Saint-Nicolas? Deuxième round pour moi, avec Jenny et Sab (via Skype) pour faire ces manalas par nous-mêmes! Cette fois-ci, j’ai comme l’impression de m’être m’améliorée en viennoiserie. 🙂 La recette des manalas faits maison datant de mon article en 2013 m’a beaucoup aidé!
Pour certains de mes amis, le dernier mois symbolise aussi les dernières activités à afficher devant le public. L’abstraction transférée par des couleurs dynamiques, peintes à l’acrylique sur des toiles, c’est exactement ce que réalise Jennifer Louzi sur ses puissantes miniatures. Certaines de ses toiles représentent bien sa spontanéité et ses expériences de voyage. Sa dernière série “Miniaturen” des années 2013/2014 au Strudelka (Sparrstraße 18, arrêt Wedding) est à découvrir jusqu’au 4 janvier 2015 . Bien joué Jenny 😉 – Ah tiens, vous pouvez même jeter un œil sur son site pour en savoir plus.
Qui dit décembre, dit aussi Christmas party, non seulement par plusieurs pendaisons de crémaillères auxquelles j’étais invitée, mais également avec les collègues de travail. Cette année, le thème Iron&Candy était mis en avant. Iron, l’acier qui symbolisait la durabilité et la solidité. Candy, ou la couleur bonbon représentait pour moi le côté créatif, divers et foufou à remettre en place dans la boîte. Pour une fois que j’avais eu le droit de manger des bonbons sans me faire charrier sur ma gourmandise. :V
Malheureusement (?), ce ne sera pas la dernière soirée à subir avant les festivités. On essaie de prendre de remplir nos agendas du mieux que possible avant de dire au revoir à tous nos amis berlinois. Les jours se rétrécissant à une vitesse affolante, on prendra l’initiative de se lever de bonne heure pendant le week-end pour bruncher (toujours au chaud) et retrouver nos amis berlinois (oui oui, ceux qui sont nés et ont grandi à Berlin), pour fabriquer les premiers biscuits de Noël.
C’était déjà la troisième année que je me réunissais avec mon copain, son meilleur ami et sa copine pour tenter quelque chose de plus challenging. En plus de nos traditionnels Weihnachtskuchen, notre dernier modèle baptisé les “oursons câlinant leurs amandes”, alias les nut hugging bear cookies, était inspiré d’une Japonaise spécialisée dans la cuisine française, dont la recette se trouve sur son blog. Cela nous a pris plus d’une demi-journée et on peut dire que ce n’était pas la chose la plus facile à réaliser. Evidemment qu’ils étaient délicieux!
Le lendemain de cette période pré-Noël déjà bien remplie, comme si ça ne suffisait pas, je repartais quelques jours à Paris pour une conférence. Keep it real, les poutoux!
J’ai découvert les manalas l’année dernière à Strasbourg et j’ai été séduite. Je vais tester ta recette parce qu’ils sont bien entendu introuvable par chez moi…
Bonnes fêtes et courage, on ne sait pas agrandir son agenda (juste rétrécir nos nuits)
Hum ça avait l’air délicieux tout cela…mais c’est la nouvelle année et les bonnes résolutions…plus de chocolat et de gâteaux 🙁 (un jour j’arriverai à ne pas avaler la boite d’un coup hum hum)
Snif, c’est bien dommage… d’ailleurs une de mes résolutions serait aussi d’arrêter de grignoter et abuser des biscuits :/ Guten Rusch à toi au fait! 😀
Cimer et à toi aussi ! (non je ne suis pas en retard ahum)