Back from Death from Above 1979 au Postbahnhof

Il y a eu Sex Pistols, Nirvana, The Offspring, Green Day, Rise Against… tous ces groupes dont le genre musical me met dans des états seconds, comme s’ils exprimaient toute l’énergie de mon corps à ma place. Le dernier nom ajouté ma playlist est le groupe canadien Death from Above 1979.

 C’est tout naturellement évident que j’ai assisté à leur visite berlinoise au Postbahnhof, mon chéri berlinois m’ayant offert le ticket pour Noël. Cette soirée s’est révélée être une amour qui grandit encore plus en réécoutant leur discographie le lendemain, même à l’heure où j’écris cet article, Going Steady envahit mes petites oreilles.

En toute honnêteté, je ne les connaissais que depuis récemment, en écoutant la chanson White is Red, à tout hasard sur FluxFM, à laquelle le son du guitariste Jesse Keeler m’a très rapidement accrochée. Ce côté un peu mélancolique me touche beaucoup et rappelle mes références musicales de mon époque lycéenne.
En vérité, ce groupe existait depuis 2001 pour se séparer 5 ans plus tard. Lorsque je parlais de ce groupe autour de moi en espérant que j’aurais apporté un peu d’inspiration, j’étais surprise qu’ils me répondent: “Quoi? Ils se sont reformés!!! Après toutes ces années, c’est une nouvelle insensée!” – Preuve que je suis passée à côté de beaucoup de groupes indé sympas.

Death from Above 1979

Mon chéri berlinois faisait partie de ces personnes qui connaissaient déjà Death from Above (sans le “1979” à cette époque). Il me confessa qu’il avait et a toujours une grosse préférence pour le premier album Heads up qui l’a accompagné pendant une partie de son adolescence. Apparemment, les chansons présentes, ont dû faire tellement sensation dans les années 2000 que le groupe les a rejoué l’autre soir au Postbahnhof.

Malgré l’étroite taille de la salle de concert, on n’a eu aucun sentiment d’être serrés comme des sardines. Cependant j’imagine que le cas contraire n’aurait pas été un gros problème pour la moitié de la salle, totalement noyée dans leur pogo dance. Cette soirée m’aura permis de voir en vrai le duo Keeler-Grainger, dont leur coupe de cheveux est resté presque identique (même mon chéri berlinois avait presque la même coupe que Sebastien Grainger hahahaha), les performances guitaresques du barbu Jesse Keeler et l’énergie intrigante de Grainger qui devait à la fois chanter et jouer à la batterie. 😮 Chapeau les mecs!

Je ne vais pas cacher ma déception à la fin du concert que j’avais trouvé trop court… mais trop bon! Impossible de récupérer mes cordes vocales, je n’avais pas arrêté de chanter leurs chansons comme une vraie poissonnière. Les centaines de décibels subis par mes oreilles auront eu raison de ma légère surdité pendant au moins 2 jours, que j’ai dû ressentir le besoin de crier “Morning” aux collègues le lendemain au bureau.

Si vous aimez les sons clichés du rock, du punk rock pur et dur pas commercial (enfin je crois), ouvrez grand vos oreilles, augmentez le volume au maximum et écoutez-moi cette merveille sur Spotify. Mon album préféré est bien évidemment le dernier The Physical World, dont White is Red me fait transporter dans l’histoire de Frankie, une adolescence enceinte qui fuit en compagnie de son amoureux, mais cette fuite se finira apparemment en tragédie, d’où le cri “OHHHH NOW THE WHITE IS RED” <3

Et vous, vous allez aussi me dire que vous connaissiez déjà DFA1979 avant moi??? 

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