Après avoir passé plusieurs jours la tête levée vers les gratte-ciels, on a eu envie de voir un peu de vert et d’un cadre un peu plus… rural. À une heure de Tokyo en train (JR Yokosuka Line), on était partis depuis l’arrêt Shinagawa (proximité de notre hôtel oblige 😉 ), tôt dans la matinée, pour Kamakura.
De ce que nous avions compris, Kamakura est une ville très appréciée en tant que sorties en dehors de l’urbanisme tokyoïte. Le voyage dans la Yokosuka Line fut assez long, mais heureusement pas assez pour regarder les paysages défiler devant nos yeux. Bon il faut avouer que j’ai souvent fermé les yeux.
À notre arrivée dans la station, on fut quand même surpris de voir une quantité monstre de touristes de toute nationalité, alors que j’ai stupidement pensé que Kamakura intéressait peu de monde. On commençait par prendre une rue piétonne et commerciale au nom de Komachi, avant de nous perdre dans des quartiers résidentiels.
Pendant notre balade dans les rues, il nous est facile de réaliser que la ville est tout le contraire de Tokyo: relaxante, fleurie, rurale… Les petits sanctuaires sont très présents, parfois ils se retrouvent même entre deux maisons. On sent que la tradition reste encore plus forte que la modernité.
Après une bonne demie-heure de marche, nous réussissons enfin à accéder au temple Kotoku-in, là où est situé la deuxième plus grande statue en bronze de Bouddha (Daibutsu) du Japon. En voyant de loin, la statue ne paraît pas spécialement impressionnante en taille, mais il faudrait vraiment se rapprocher pour constater qu’elle est plutôt imposante (plus de 13 mètres). Étant auparavant un édifice d’intérieur, la statue est finalement sortie en plein air depuis un tsunami du 15ème siècle; les visiteurs peuvent en conséquent la voir depuis l’intérieur du temple entourant le Daibutsu.
Le Grand Bouddha est assis en adoptant une position de lotus, ses mains reproduisant le geste de méditation. Le visage a cette expression qui rappelle la sérénité et derrière la statue, on a tout simplement un beau fond de colline forestière d’un vert froid. Ce n’est finalement pas pour rien qu’un jardin zen se cache derrière le temple.
Malheureusement, nous n’avions pas pu profiter pleinement des autres spots de Kamakura, tels que le temple de bambous et sa plage (cela nous aurait fait du bien de rafraîchir nos petits pieds épuisés). On devait se diriger vite vers la station de train pour partir à… Saitama (direction opposée via Tokyo), dont le Grand Festival de Bières attendait mon chéri berlinois -_-. On chope sur le chemin une petite glace au matcha dans la rue Onarimachi et hoplà!
cette destination me tente vraiment, ça a l’air top