Un week-end très danois à Copenhague


Europe, Voyages / lundi, mars 26th, 2012

Une destination qui ne me parlait pas du tout au premier abord, mais la zone nordique de l’Europe m’a toujours éveillée une certaine curiosité, alors j’ai quand même dit à ma camarade de fac : “Let’s go there!”. Un petit week-end à Copenhague qui était fort bien agréable.

port copenhague
Parce que j’aime aussi voyager dans les pays dont je ne connaissais ni la langue, ni la culture. Parce que  j’ai plutôt tendance à avoir des goûts froids (boire du thé glacé, apprécier le climat froid…), malgré mes origines sud-est-asiatiques.

C’est avec enthousiasme que je finissais ma semaine de travail, une heure plus tôt et que je rejoignais l’aéroport Schönefeld de Berlin. Mon avion devait décoller aux environs de 19h, j’espérais qu’avec un peu de chance, je pourrais admirer le coucher de soleil. Malheureusement ce n’était pas le cas. Voyageant avec une compagnie aérienne low-cost, il fallait bien s’attendre à des pertubations. Et il y en avait bien sûr. Comme si je devais subir ce retard de la part d’EasyJet, j’ai attendu jusqu’à 23h pour enfin décoller. C’était long.

J’ai profité, dans ce cas, pour “préparer” ce petit week-end à Copenhague, via sms avec mon amie, ayant décollé depuis Bâle, qui m’attendait déjà dans la capitale danoise. Un guide touristique en allemand qui coûtait moins d’une dizaine d’euros pour avoir un plan et une liste de coin sympa à visiter, c’était l’organisation façon Teaso… 😀

J’arrivais donc à Copenhague aux environs de minuit. Je pensais déjà que Copenhague était une ville assez spéciale par rapport aux autres villes que j’avais visitées. La première impression commençait déjà avant l’atterrissage où tout était vraiment sombre. Le chemin, depuis les portes d’embarquement Easyjet vers la sortie de l’aéroport Kasstrup, nécessitaient au moins un petit quart d’heure de marche, je supposais déjà une certaine réticence vis-à-vis de la compagnie aérienne et ses voyageurs. Structure de l’aéroport plutôt intéressante. Tout est indiqué, on peut accéder facilement aux réseaux ferroviaires pour joindre directement le centre-ville en une quinzaine de minutes ou même à la frontière suédoise pour Malmö. J’ai eu le temps aussi de situer l’hôtel par rapport à la gare, située en centre-ville, donc il n’y avait aucune difficulté à le trouver, vu qu’il était situé dans la rue principale (Vesterbrogade) de Copenhague.

J’ai pu me débrouiller pour rejoindre mon amie à l’hôtel Guldsmeden que je n’avais pas vu depuis fin août 2011, lorsqu’elle était venue me rendre visite à Berlin. Beaucoup de joie de la revoir, mais la fatigue a eu raison de nous, on était tombées amoureuses du lit et c’était difficile de s’en séparer. Interesting fact, la chambre était plutôt vieillote, mais originale, dans la mesure où le concept était assez.. bio! Produits de la salle de bain bio, papiers de toilette sentant l’odeur de yaourt, draps du lit organiques… Il faut dire que c’était la première fois que je testais une chose pareille, ce qui n’était pas déplaisant.

Moi qui ne suis pas très branchée bio, j’ai été agréablement suprise par la bonne odeur du gel douche et du shampooing aux herbes.

Le séjour dans l’ensemble était satisfaisante. Je suis un peu déçue de ne pas avoir eu plus de temps pour visiter la ville, mais ce n’est pas plus mal étant donné qu’un weekend est très court. Les incontournables tels que la Petite Sirène, le Jardin Tivoli (malheureusement fermé), le port Nyhavn ou encore la Strøget (la plus longue rue piétonne de l’Europe!) constituaient effectivement le charme danoise de Copenhague. On aime sa simplicité, le rythme de vie qui se sent, les bébés habillés en combinaison de ski, les personnes qui travaillent en tenant qu’un panneau vers un coin resto ou brunch et les bouteilles d’eau qui débordent tout le temps lorsqu’on les ouvre la première fois.

En revanche, ce qu’on a le moins aimé, c’est surtout le coût de la vie qui est assez important et le change vraiment difficile à cerner: 1€ équivaut à 7,33 couronnes danoises. Pour convertir les euros en couronnes danoises, ça peut aller, en revanche, les revendre en euros peut s’avérer plus difficile car on perd beaucoup d’argent. Si vous avez l’intention de visiter le Danemark, vérifiez bien que les guichetiers des bureaux de change vous ont converti la bonne somme d’argent et tentez de négocier un peu pour avoir les frais de comission les moins élevés.

Je crois que ce weekend à Copenhague a été le coup de foudre de 2012 ^^!

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