Mulhouse, là d’où je viens vraiment (ou pas)


Home Sweet Home / jeudi, mars 15th, 2012

Mulhouse est une ville qui n’a vraiment rien à rougir par rapport à d’autres villes alsaciennes ou même ailleurs. Elle a un passé industriel qui lui vaut son surnom de la Manchester française, certes, mais elle a un passé qui lui donne beaucoup de charmes et de bijoux exceptionnels. Ma première image de Mulhouse est celle de la Tour de l’Europe.Je crois bien que c’est la seule chose qui me fascinait de cette ville quand j’étais petite. J’avais sûrement une pensée pour ces séries télés qui diffusaient souvent des gratte-ciels et des grands bâtiments des grandes villes. J’avais donc cette impression de me balader dans une grande ville métropolitatine à tendance cosmopolite. Et je me vouais d’une grande fascination lorsque la nuit tombe et que les lumières de la ville éclairaient l’ensemble de la cité. Certains me diront que je m’emballe un peu pour pas grand chose, c’est pas faux! En 36 étages, la Tour se fait également distinguer de loin, je peux même le voir depuis la maison à une huitaine de kilomètres de Mulhouse!

Les rares points positifs que je trouve à Mulhouse sont les musées (entre autres, il y a le plus grand musée automobile du monde, l’Electropolis, le Zoo,…), les points culturels et sa position géographique qui la rend très accessible et ouverte au monde, malgré la non-proximité de la mer. Je sous-entends, ouverte à l’Europe, parce qu’il est vraiment très facile depuis Mulhouse de rejoindre la frontière allemande ou la frontière suisse. Pour faire un tour à Freiburg-en-Breisgau dans le Baden-Württenberg en une heure et demie ou même à Bâle en même pas une demie-heure en train, il n’y a pas trop à se plaindre!

Je me rappelle dès que je suis entrée au lycée en 2003 et que je goûtais à une certaine liberté en prenant le bus toute seule comme une grande et retrouvais mes amis au Porte Jeune. Depuis l’arrivée du tram en 2006, j’ai l’impression que tout a changé, l’atmosphère qui régnait quand on emprunte les transports en commun est totalement différente. Deux-trois ans en arrière, c’était autre chose. Soit je trouve que les gens gagnent encore plus en stupidité, soit c’et moi qui change et qui ai un problème de pratique. En tout cas, j’ai eu de plus en plus de mal à cerner les gens à Mulhouse. Je me sens grandir, mûrir, j’ai senti qu’il fallait passer à autre chose. J’ai mes amis à Mulhouse, du moins j’en avais, mais il était certain que je n’y m’éterniserai pas très longtemps.

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