Une petite semaine italienne, riche en découverte, histoire, culture, traditions qui se mêlent aussi avec élégance, arrogance et univers chaleureux. On s’est bien moqués de moi, sachant que je n’avais pris que trois jours de congés cet été pour rentrer en Alsace, mais là, on ne peut que se calmer et m’envier quand on ne passe pas une dizaine de jours automnaux au bord de la Méditerrannée! Ah, c’est dire. 😀
Cette fois-ci, la boulette en last-minute que je suis, a moins fait la bourde, en prenant soin de réserver trois mois à l’avance les billets Easyjet pour Milan. C’était donc parti pour découvrir la Bella Italia!
Bien évidemment, il était inévitable de ne passer à côté des incontournables, tels que la piazza del Duomo, où siège la Cathédrale de Milan, avec son style gothique et lombarde, relatant ses souffrances passées, donnant une présence vraiment imposante.
À sa gauche, on retrouvait la Galleria Vittorio Emmanuele II, rappellant légèrement (mais vraiment léger quoi!) notre Arc de Triomphe, au style bien classique, couverte par une verrière en forme de croix. Elle abrite des boutiques de luxe (Louis Vuitton, Prada et j’en passe), ainsi que des cafés, librairies, etc. Un moment agréable pour visiter et lécher les vitrines tout en admirant l’influence de l’histoire de Milan.
Un autre monument qui connaissait sa popularité durant la Renaissance était le Castello Sforzeco, donnant une réflexion un peu plus concrète de l’histoire de Milan. Malheureusement pour nous, la forteresse était en travaux et couverte par une affiche pub de Mister Burberry :(. Mais rien ne nous empêchait de faire nos curieux en pénétrant dans la cour après avoir traversé le pont-levis et visiter le joli jardin.
Dans l’ensemble, contrairement à Berlin, Milan est une ville très centralisée. Plus on s’approchait de la Piazza, plus les chemins s’embellissaient et bien sûr, plus on paie cher. Ce ne sont d’ailleurs pas les boutiques Dolce Gabbanna, le café Armani ou les restaurants les plus classes qui y manquent par là.
On dit que Milan est la capitale du shopping. Pour ma part, qui ne suis pas forcément une fashion victim, j’ai été un peu déçue de ne pas avoir trouvé mon petit bonheur. Même les prix dans les outlets me paraissaient vraiment chers. Soit j’ai des goûts de merde et suis une mauvaise consommatrice, soit ce sont les stylistes qui déconnent un peu.
Peu importe, de mon point de vue, les Milanaises m’ont l’air très élégantes et il paraît courant de sortir les talons aiguilles. Cela changeait beaucoup de Berlin, où je me laissais vraiment aller au niveau vestimentaire, tandis que dans des villes comme Milan ou chez moi à Mulhouse, je fais un peu plus attention à mon look, pour ne pas ressembler à un sac de vêtements recyclés. Dans tous les cas, il ne faut pas prendre ça pour une vérité générale, car ce n’est que mon opinion! L’important est de rester soi-même et se sentir confortable à tout contexte.
La culture italienne, c’est aussi le café qui est bien plus qu’une institution, c’est même un art de vivre. J’ai appris que ça devait se prendre normalement debout (assis seulement, si c’est en fin de repas), souvent au comptoir et en petite quantité (ce qui est plutôt normal aussi, dû à son intensité). D’ailleurs, c’est aussi un petit plaisir qu’on savoure en solitaire. Sans vouloir viser le côté macho de la culture italienne, les filles se font souvent offrir du café gratuitement avec un joli dessin en forme de cœur…
S’il y a encore un coin très beau à visiter, ce serait le grand cimetière monumental au Nord-Ouest de Milan. Hey, ça vous paraitrait bizarre, si je vous disais que c’était le plus bel endroit que j’ai visité durant ces trois jours en Italie? D: C’est très fleuri et si joliment aménagé pour les défunts. Les familles les plus riches pouvaient même se permettre de faire construire un mini-temple. Donc à visiter si vous avez du temps!
Bien sûr, il y a encore d’autres endroits visités, aussi impressionnants que charmants et plus discrets, entre autres, les petits parcs et jardins, les églises, les musées (dont je n’ai malheureusement pas eu le temps de les visiter, mais il était possible de jeter un œil au jardin du Musée de Léonard de Vinci), le Teatro alla Scala (qui est le plus grand opéra du monde!).
J’en ai profité aussi pour découvrir un peu la vie nocturne des Milanais en côtoyant le campus universitaire de Bocconi (l’une des meilleures universités du pays!), là, on sent tout de suite que les étudiants vivent bien et ils n’ont aucun difficulté à apprécier leurs afters aux bars lounges à proximité tels que le Venti130, avec un spot wifi 😀 youhou! C’est l’occasion de rencontrer des camarades au Colonne di San Lorenzo avant de longer la Porta di Ticinese.
Ouais, j’entends déjà des rires à dès la mention de Porta di Ticinese.. C’est parce que je suis jaune hein? 😀
Tiens, en parlant de jaune, cela pourrait paraître fou de penser comme ça, mais plus je voyais de Milan, plus j’avais l’impression de me retrouver à Saigon entre moteurs de Vespa qui ronronnent, l’esprit méditerrannéen des Italiens, une relation très rapprochée entre locaux et commerçants et le boucan des chantiers où poussent progressivement des gratte-ciels au Corso Como, hébergeant des entreprises.
Le quartier financier conforte tout à fait Milan en tant que leader économique de l’Italie et pourrait même prendre encore plus d’ampleur dans les années à venir en terme d’affaires, malgré la crise.
Bon, c’est à peu près tout pour mon séjour de trois jours à Milan, car par la suite, on a loué une voiture pour continuer nos chemins vers Gênes, en passant le village outlet de Serravalle, jusqu’à finir à la côte Ligure. Celle Ligure! Me piasci.